4 - Le remue-méninges : les styles d'apprentissage
Du style d'enseignement...
Un cours, c'est une rencontre entre des étudiants et un enseignant - autrement dit un carrefour où se croisent des styles d'apprentissage et un style d'ensei-gnement.
Avant de nous intéresser aux divers styles d'apprentissage des étudiants, faisons le point sur nos styles d'enseignement ! |
C'est ce que propose Eric Auziol, maître de conférences. Dans ce test (accessible ici), 50 alternatives sont indiquées. Cliquez sur celle qui vous correspond le mieux. Essayez de répondre le plus spontanément possible. A l'issue du test, un profil sera défini en fonction des choix effectués. A, B, C, D, E : quel est votre style dominant ?
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... au style d'apprentissage
La façon dont les gens apprennent diffère d’une personne à l’autre. Les uns préfèrent "une théorie de base et un manuel avec les explications", les autres veulent que "quelqu’un me montre ce qu’il faut faire concrètement", et d’autres encore veulent "qu’on m’explique ce que cela va m’apporter pour le travail quotidien".
Les styles (ou profils) d'apprentissage sont basés sur différentes dimensions quant au mode perceptif, au style cognitif ou encore à des variables psychologiques, affectives, sociales.
Inné et invariable ?
Acquis par la culture d'apprentissage et modifiable ?
Les avis des chercheurs divergent concernant l'origine et la permanence de ces styles.
La possibilité de son évolution, du moins pour certaines dimensions, semble envisageable. On peut par exemple entraîner sa mémoire pour apprendre plus et plus vite : on pourrait entraîner l'élasticité de son cerveau, et ainsi engendrer et développer de nouveaux circuits selon les expériences que nous vivons.
La connaissance de son propre style d'apprentissage permet de mieux se connaître, d'utiliser à bon escient
Inné et invariable ?
Acquis par la culture d'apprentissage et modifiable ?
Les avis des chercheurs divergent concernant l'origine et la permanence de ces styles.
La possibilité de son évolution, du moins pour certaines dimensions, semble envisageable. On peut par exemple entraîner sa mémoire pour apprendre plus et plus vite : on pourrait entraîner l'élasticité de son cerveau, et ainsi engendrer et développer de nouveaux circuits selon les expériences que nous vivons.
La connaissance de son propre style d'apprentissage permet de mieux se connaître, d'utiliser à bon escient
ses modes préférentiels pour être plus efficace, et de les faire évoluer lorsque ceux-ci sont source de difficultés ou mènent à l'échec.
Il n'y a pas un meilleur profil que les autres. Si certains styles peuvent favoriser certaines acquisitions, il importe d'abord d'avoir conscience des stratégies que nous utilisons et surtout d'être capable de les faire varier.
Il n'y a pas un meilleur profil que les autres. Si certains styles peuvent favoriser certaines acquisitions, il importe d'abord d'avoir conscience des stratégies que nous utilisons et surtout d'être capable de les faire varier.
Sur le plan pédagogique, que peut-on tirer de tout cela ?
Sur la base de ces travaux émergerait l'idée de pouvoir dresser le "profil" de chaque élève, ce qui garantirait une meilleure efficacité pour nos actions. Ce serait oublier qu'il est impossible, à partir de ces données, de reconstituer l'ensemble d'une personnalité d'élève. Cela nous oblige à examiner quel aspect est le plus concerné.
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On oublie facilement que l'on est soi-même situé quelque part par rapport à ces styles, ni "neutre", ni "au-dessus".
Et cela retentit d'abord sur la façon d'enseigner, revers de la façon personnelle d'apprendre. |
Il faut garder à l'esprit la "double contrainte" qui s'impose : veiller à ce que l'enseignement ne pénalise pas les élèves dont le style d'apprentissage est éloigné de celui de l'enseignant, mais en même temps éviter d'enfermer chacun dans son propre système, lui offrir une évolution possible pour lui.
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Un auto-diagnostic de l'enseignant permet de mieux connaître ses propres
habitudes cognitives, de les relativiser et donc de moins les privilégier inconsciemment.
Plusieurs tests existent :
habitudes cognitives, de les relativiser et donc de moins les privilégier inconsciemment.
Plusieurs tests existent :
Test basé sur la théorie du "cycle d’apprentissage" de David Kolb
Il est basé sur deux dimensions :
SENTIR <--> RÉFLÉCHIR AGIR <--> OBSERVER |
Test ISALEM 97
Ce test a été mis au point par une équipe pluridisciplinaire de l’université de Liège. Il est basé sur la théorie de l’apprentissage de Kolb et le learning-style inventory (LSI) du même auteur, mais utilise une terminologie différente.
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Test de l'Université
Saginaw Valley State Le site québécois Pedago.net propose également un test. Munissez-vous d'un stylo et de papier pour le faire.
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Sources de l'article :
http://www2.ulg.ac.be/lem/StyleApprent/StyleApprent_CG/index.htm
http://crl.univ-lille3.fr/apprendre/se_connaitre.html
http://www2.ulg.ac.be/lem/StyleApprent/StyleApprent_CG/index.htm
http://crl.univ-lille3.fr/apprendre/se_connaitre.html
Rendez-vous le 1er décembre pour la lettre pédagogique n°6 !